PAULINE JURADO BARROSO
PAULINE JURADO BARROSO
La Rivière, Saint-Étienne
Au sud de l’ancienne “ville noire”, le quartier de La Rivière concentre différents types d’activités. On y trouve des commerces, d’anciens sites de production quelques friches et de nombreux logements collectifs de grande et moyenne hauteur. L’hétérogénéité du bâti est assez saisissante et le végétal tient une place importante dans la configuration paysagère: il recouvre les crassiers et les collines. D’une apparente désorganisation, l’urbanisation vient percuter les pentes du massif du Pilat. C’est dans ce quartier que je réside depuis quatre ans. Malgré les habitudes, je prends encore plaisir à m’imprégner de son caractère composite.
On the south of the former “black city”, the neighborhood of The River concentrates different kinds of activities. You can find shops, former production places, some wastelands and a lot of collective high-rise and low-rise housing. The diversity of buildings is impressive, the landscape is shaped with green: slag heaps and hills are plant-covered. From an apparent disorganization, urbanization crashes into the mountain range of the Pilat. I’ve been living in this neighborhood for four years. In spite of habits, I’m still pleasantly inspired by its composite character.
Rhymney Valley
Les activités industrielles liées à l’exploitation des sols ont cessé dans la Rhymney Valley à la toute fin des années 1980. Bien que les puits, les centrales énergétiques et les terrils aient disparus, les traces du passé industriel continuent de marquer le paysage. L’alignement des logements ouvriers, à flanc de colline, constitue les dernières strates de cette époque. Le processus de revégétalisation des sites terrassés apparaît comme une forme de rédemption venant panser les félures. Loin de figurer des no man’s lands, ces paysages se donnent à voir comme des lieux habités.
The industrial activities of mining extraction stopped in the Rhymney Valley in the late 1980s. Even if pits, power stations and slag heaps disappeared, traces of the industrial past remain in the landscape. The line shaped by the miner’s cottages, on the side of the hill, constitutes one of the last remains of this period. Once terraced by industrialization, these sites experience a transition phase of vegetalization that appears as a healing process. Far from being assimilated to no man’s land, these landscapes depicts inhabited places.